30 Sep PORTRAITS LA MAISONNÉE

Aujourd’hui nous souhaitons la bienvenue à Fares au sein de notre équipe. Fraichement arrivé à Montréal, fin janvier 2020, Fares Brahimi trouve déjà ses repères dans sa nouvelle ville. Il est depuis quelques semaines intervenant social à La Maisonnée, aide aux immigrants, une mission qu’il se déploie déjà à honorer. Ce diplômé ayant une maîtrise en Thérapie Cognitivo-Comportementale et un baccalauréat en Psychologie Clinique, s’est engagé très tôt dans le travail auprès des réfugiés dans son pays d’origine : l’Algérie. Engagé avec ‘Humanité & Inclusion (HI)’, il s’est fortement impliqué dans le projet ‘Réfugiés urbains’ à Alger, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).

Dans ce cadre, il a étudié les trajectoires migratoires des personnes qui fuyaient leur pays en guerre, et ceux subissant toutes sortes de persécutions. C’était pour lui le début d’une carrière résolument inscrite dans la défense des droits humains : « Ce travail m’a énormément sensibilisé sur les causes humanitaires pour accompagner les réfugiés dans la société afin qu’ils soient mieux intégrés. C’est ce qui m’a amené à m’intéresser aux organismes communautaires à Montréal », assure-t-il.

La continuité de ce cheminement à la fois personnel et professionnel a coïncidé avec la crise sanitaire de la Covid-19, qui secoue l’humanité depuis quelques mois. Il ne recule pas devant le risque et s’engage comme bénévole avec la banque alimentaire Moisson Montréal, le Centre Social d’Aide aux Immigrants (CSAI), Action centre-ville et aussi, La Maisonnée. Il nous dit à ce propos : « Il y avait une pénurie de bénévoles et j’étais heureux de pouvoir aider. On amenait de la nourriture préparée aux personnes âgées et autres personnes en situation de vulnérabilité, et voir leurs sourires représentait beaucoup pour moi, c’est comme s’ils voyaient un ange arriver », ajoute Fares.Engagé à La Maisonnée en tant qu’intervenant communautaire, il est aujourd’hui partie intégrante de cet organisme.

Texte : Nabila Aldjia Bouchala